*PC.356
Âge du modèle : 27 ans
Huile sur toile ovale
H. 73 ; L. 60 cm
Collection particulière
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1694 pour 110 livres (ms. 624, f° 9 v° : « Mons[ieu]r le comte de Linière [rajout : Linières] ») ; collection du comte des Cars au château de Sourches (grand Salon) ; collection partiulière ; vente Paris, Auctionart-Le Fur, hôtel Drouot, 25 juin 2025, lot. 47 (avec le portrait de son épouse en pendant).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 37, 41 ; Perreau, 2013, cat. *PC.356, p. 107 [non localisé] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.390, p. 136 (2003/2, cat. I, n°317) [non localisé].
Copies et travaux :
- 1694 : Verly reçoit 5 livres « pour l’habit de M[onsieu]r le Comte de Linières » (ms. 624, f° 2).
Descriptif :
Frère du marquis de Blainville, de Jacques-Nicolas, archevêque de Rouen et d’Henriette-Louise, épouse du duc de Saint-Aignan, Louis Colbert (1667-1745), comte de Linières (parfois orthographié Lignières), était l’oncle de Jean-Baptiste Colbert (1651-1690), marquis de Seignelay, baron de Linières. Entré initialement dans les ordres, il fut abbé de Bonrepos puis capitaine des gendarmes.
Il épousa, justement en cette année 1694, Marie-Louise du Bouchet de Sourches (1665-1749), fille du grand prévôt de Souches peint en 1699 et 1708. Notons que Largillierre aura également la comtesse pour modèle. Louis Colbert possédait en 1710 la seigneurie de Civry-la-Forêt (Yvelines) et repassera chez Rigaud en 1703 [*PC.791].