Michel Hubert Descours

 

Michel Hubert-Descours, Autoportrait, 1770. Collection particulière

 

Michel Hubert-Descours

Bernay, 12 septembre 1707[1] – Bernay, 16 novembre 1775[2]

C’est à l’abbé Adolphe André Porée (1848-1939), que l’on doit en 1889 la première étude sur le peintre Hubert-Descours, élève sur le tard, dit-on, d'Hyacinthe Rigaud[3]. L’auteur s’appuyait sur sa connaissance d'une certaine quatité d'œuvres de l'artiste auxquelles il avait eu accès ainsi que sur des manuscrits et des archives inédites. Ainsi, selon une Généalogie de la famille des Hubert, faite le 17 février 1767 par Maurice Hubert-Descours, qu’il put consulter, il attestait que les Hubert étaient une famille « des plus notables et surtout des plus anciennes de Bernay. Vers le milieu du dix-septième siècle, elle se partagea ainsi en trois branches : l'aînée, les Hubert-La Famille ; la deuxième, les Hubert de la Huberdière ; la troisième, les Hubert-Descours. Ces surnoms tout locaux, ils les avaient pris ou on les leur avait donnés, suivant l'usage, pour distinguer les trois branches »[4].

Fils de Michel (mort avant 1772), marchand et de Françoise Devaux (morte avant 1724) notre peintre épousa le 15 octobre 1737, en l’église Saint Paul à Paris, Marie Jacqueline Fabre (Paris, 1717 - Bernay, 24 novembre 1797[5]), fille de Jean Fabre, maître chirurgien (mort le 18 octobre 1735) et de Jacqueline Caille.

Quatre enfants naquirent de cette union (Borée ne référence que les trois premiers) :

1°. Marie-Jacqueline née à Paris, le 26 aout 1738, baptisée à Saint-Paul, « le parrain Michel Hubert, son grand-père bourgeois de Bernay et la marraine, Jacqueline Caille, veuve de Jean Fabre, sa grand-mère, bourgeoise de Paris ».

2°. Henriette Geneviève, née à Paris, le 3 janvier 1740, baptisée le même jour à Saint-Paul ; son parrain Jacques Armand Mullot, marchand épicier et bourgeois de Paris et sa marraine, Jacqueline Henriette Fabre, sa tante, de la paroisse Saint Paul de Paris (voir ci-dessous). Selon le manuscrit de son père, elle fut mise en nourrice le 4 janvier suivant chez Marie Sainier, femme de François Jonard, de la paroisse Saint Aubin sur Aillon, diocèse d’Evreux.

3°. Michel-Pierre, née le 27 février 1741 et baptisé le lendemain à Saint-Germain-l’Auxerrois, « son parraint Pierre Hubert, son cousin, abbé de la paroisse de Sainte-Croix de Bernay en Normandie et sa marraine demoiselle Caille, sa tante, épouse de Simon Caille, marchand épicier, bourgeois de Paris, son oncle maternel, de la paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas ». Peintre lui aussi, il mourut à Bernay le 19 mai 1814.

4°. Marie-Jeanne (née en 1747 sur la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris)

Le chef de famille, Jean, maître chirurgien, mourut en 1735 comme l’atteste le passage de son épouse au Châtelet de Paris afin de certifier l’inventaire après décès qui fut alors réalisé le 14 octobre de cette année là[6]ceci, après qu’un acte de tutelle ait été passé la veille devant d’Argouges[7] :

« Du 19 octobre 1735. Est comparue Jacqueline Caille veuve de Jean Fabre, m[aitr]e chirurgien à Paris, y demeurant rue de la mortellerie, paroisse Saint Paul, tant en son nom a cause de la communauté de biens qui a été entre elle et ledit deffunt son mary qu’elle se réserve d’accepter ou y renoncer, ainsy qu’elle avisera par conseil que comme tutrice de Jacques, Jacqueline Henriette, Marie Jacqueline et Louis François Fabre, mineurs, enfants dudit deffunt et d’elle, laquelle a affirmé véritable l’inventaire fait à sa requeste par [Claude] Berruyer et [Louis] Hargenvilliers, nottaires au Chatelet de Paris le jour d’hier [sic] en la présence de Hypolite Louis Guerin, marchand libraire à Paris, demeurant rue Saint Jacques, paroisse Saint Séverin, subrogé tuteur desdits mineurs et en tenu pour clos »[8].

Les deux archives parisiennes (la tutelle et l'inventaire après décès), restées inédites jusqu'à la présente mention, nous apprennent que les enfants du couple étaient au nombre de quatre. Outre la future épouse du peintre Michel Hubert, on retrouve son aînée, Jacqueline Henriette, née en 1716 et qui sera la marraine d’un des enfants du peintre et dont l'artiste parle dans son manuscrit. Alors que l'artiste ne parle que d'un garçon, ils étaient en réalité deux. Chacun allaient d'ailleurs embrasser une carrière artistique.

Jacques, né en 1713, entra le 2 mai 1736, à l’âge de 23 ans en apprentissage pour cinq ans dans l’atelier du peintre Étienne Lecœur, logé et nourri par son maître, moyennant 200 livres[9].

Le second garçon, Louis François Fabre (1720-1771[10]), fut, selon le fichier Laborde de la bibliothèque Nationale[11], marchand d’estampes et graveur en tailles douces et épousa, le 7 juillet 1749, Geneviève Lucet (morte le 24 juin 1784, rue de la Tixeranderie, cul de sac Saint-Faron[12]), fille d’un marchand tapissier. À sa mort, rue de la Tixeranderie, au cul-de-sac Saint Faron, sa collection de gravures, dont une très belle série de portraits d’après Rigaud, fut dispersée par et chez François Basan, rue Serpente, le 2 mai 1771[13]. En préambule au catalogue, le rédacteur pris soin de préciser que Fabre « étoit très difficile sur le choix des épreuves lorsqu’il pouvoit le faire ; aussi dans tout ce qui s’appelle Estampes modernes il n’y a rien a désirer, tant pour la beauté des épreuves, que pour la conservation ». Il poursuit en notant que Fabre avait rassemblé « depuis un nombre d’années tous les portraits qui ont été gravés d’après le célèbre Hyacinthe Rigaud, Chevalier de l’Ordre de S. Michel, & le plus habile en ce genre qu’ai produit l’École françoise. J’ai cru ne devoit pas partager un tel œuvre, qui ne peut que faire plaisir aux Curieux, & qu’il seroit difficile de rassembler dans le présent Catalogue au n°649, les épreuves en sont parfaites, & une grande partie avec différences, qui en caractérisent la primauté des Epreuves, soit avant la lettre ou autrement ».

Dès la première vacation, le jeudi 2 mai 1771, le lot 3 proposait ainsi, « quatre portraits dessinés par H. Rigaud »[14]). Au numéro 47, on voyait sept autres [petits portrait gravés] par Drevet & Daullé, dont. Mad. D’Orléans, M. du Fay, le C. de Polignac, & ». Au lot suivant « huit beaux portraits d’après Rigaud, dont le Mar. De Luxembourg, M. de Villeroy, le C. de Revel. M. d’Hozier, delaunay, etc », puis « douze autres, idem, le Duc de Bourgogne, le grand Dauphin, Philippe V, Mignard par Schmidt, Rigaud peignant sa femme, par Daullé,& anciennes & belles épreuves » (n°49), « douze autres, idem de Prélats, dont M. Delamet, l’abbé Pucelle, etc » (n°50), « huit portraits de femmes d’après le même, dont Mad. De Neumours, la Duchesse d’Orléans, Mad. Rigaud, par Wille, Mesd. La Ravoye & Pecoile, en Flore & en Pomone, &, très-belles épreuves » (n°51), « huit prélats, du même, dont MM ; de Fourcy, Bignon, de Béthune, Secousse, & idem, prem. Epreuves » (n°52). Sous le 55e lot étaient réunis « vingt-sept portraits d’artistes, d’après Rigaud, & autres, par différens graveurs ». Au lot 110 on notait un Louis XIV en pied par Drevet « belle épreuve » (un autre au lot 289), et ensuite, les portraits de Boileau, Mignard, Rigaud et Silva.

Lors de la seconde vacation, on vendait « deux dessins par H. Rigaud, représentant deux maréchaux de France en guerriers vus jusqu'aux genoux » (n°121, p. 13)[15]). Les numéros 292, 293 et 294 voyaient dispersés plusieurs gravures dont un Dangeau, « le C. de Toulouse ganté », « MM. Dadun & Detleu, & le C. d’Evreux », La fosse, Coustou, « trois Rigaud différens, par Drevet & Edelinck », six autres « Keller, Leonard, de Cotte, Rigaud, par Drevet », toutes de « belles ou anciennes épreuves », parfois avant la lettre. A la huitième vacation, le 11 mai, on proposa « vingt-quatre dessins divers, dont plusieurs animaux d'Oudry, des études de H. Rigaud, & » (n°423, p. 36)[16]) Au gré des autres pages, toutes les grandes pièces du portraitiste étaient également représentées avant qu’au lot 649 soit vendu « l’Œuvre d’Hyacinthe Rigaud, composé de plus de 300 Portraits d’Hommes & Femmes illustres & célèbres en tous genres, dont plus de 200 différents, le surplus est en premières épreuves avant la lettre, ou quelques autres différences qui en qualifient la primauté des épreuves ; de plus il s’y trouve aussi 50 de ces mêmes Portraits qui ont été copiés par Odieuvre et autres en petit ; ce qui fait en totalité plus de 300 pièces ; sçavoir, plusieurs Portraits différens de Rigaud, gravés par Drevet, Edelinck & Daullé, dont tous en épreuves doubles ou triples, avec des différences & avant la lettre ; Madame d’Orléans en grand, par Simonneau ; la même en petit, chef-d’œuvre de P. Drevet ; Mesdames de Nemours,d e Caylus, de la Ravoye, de la Brife, Pecoile, les Mere & femme de Rigaud, & en prélats divers, M. Bossuet en pied & en buste, les Cardinaux de Fleury, Dubois, d’Auvergne, de Noailles, de Polignac, de Rohan, Bouillon ; les Archevêques & Evêques de Paris, Cambray, Metz, Rheims, Narbonne, Soissons, Valence, & en artistes, La Fontaine, Boileau, Desjardins, Mignad, Boulongne, Silva, Gendron, Fagon, Léonard, dHozier, Delaunay, & En Ministres & Gens de Robe, MM. De Boulongne par Wille, Samuel Bernard, Sinzendorf, Dodun, Orry, Dangeau, du Metz, Gillet, Titon, d’Argenson, &. Rois & grands Guerriers, Louis XIV & Louis XV, en pieds & en buste, le Roi de Pologne par Balechou, Philippe V. Roi d’Espagne, le grand Dauphin, le Duc de Bourgogne, les Comtes de Toulouse, d’Evreux & de Revel, les Maréchaux de Villars, de Luxembourg, de Villeroy, de Saxe, de Belle Isle, &. »

Quelques œuvres de Michel Hubert-Descours :

 

  • Portraits de Michel Gabriel de Chanu du Beaubenard et de sa femme, Catherine Fouques Dasnie du Beaubenard. Huiles sur toiles, 80 x 64 cm. ignés et dats l'un en bas à gauche Descours, pinx. 1750 et l'autre en bas à droite peint par Descours, en 1750. Au revers du portait d'homme : Mr Michel gabriel De Chanu Seigneur / Du Beau Benard Cerqueux Au revers du portrait de femme : CATHERINE FOVQUES DASNIE / DAME DV BEAUBENARD / Fille d'alexis fouque / 1750. Hist : Paris, collection particulière ; vente Paris, espace Tajan, 26 juin 2008, lot. 88 ; Vente Vienne, Dorotheum, 6 octobre 2009, lo. 293 ; vente Paris, Tajan, 25 mars 2009, lot. 138.
  • Portrait de François-Alexandre-Pierre de Garsault (1693-1778), seigneur de Mignères, capitaine des haras de France et membre de l'Académie des sciences. 231 x 165 cm, 1745, vente Londres, Sotheby's, 9 juillet 1998, lot. 221. Gravé en buste par Jacques Nicolas tardieu en Frontispice de l'édition de 1746 du Nouveau parfait maréchal, ou La connaissance générale et universelle du cheval (1741), Paris, chez  François Mathey, 1746.  Leipzig, Universitätsbibliothek Leipzig, Porträtstichsammlung, Inv. Nr. 17/40. 20 x 15,3 cm.
  • Femme en Diane, 87 x 49 cm, signée et datée 1743. Paris, vente couturier Nicolay, 29 mars 2000, lot. 48.
  • Autoportrait, 58,9 x 49,5 cm. Signée 1746, vente Paris, Tajan, 26 juin 1990, lot. 184.
  • Portrait de Marie Jacqueline Descours avec un chien et un serviteur, 146 x 113 cm, 1746. Inscr au revers : Marie Josèphe Fabre, agée de cingt-huit ans, a été peinte à Paris, par Michel Hubert Descours, son époux en l'an 1746. Vente Paris, Drouot, coll. Baron Davilier, 13-15 avril 1995, lot. 193.
  • Portrait d'Anne Darzac de Ticheville, fondatrice de l'hospice de Bernay, 81 x 65 cm. Signée et datée en bas à gauche : par Descours / père en 1747. Bernay, musée des beaux-arts, inv. 2005.2.1.
  • Portrait dit d'un juriste, 81 x 64 cm. Signée et datée, 1747. Vente Sala de Subastas Retirao, 5 octobre 2010, lot. 228.
  • Portrait de femme, 78 x 63 cm. Signée et datée 1749. Vente Schuler Auktionen, 18 juin 2004, lot. 4267.
  • Portrait de Cécile de Belzunce de Castelmoron (1719-1787), avant-dernière abesse de la Trinité de Caen de 1754 à 1787, huile sur toile, 100 x 81 cm. Caen, musée des beaux-arts, inv. 8311.
  • Portrait de femme en Diane, 80 x 64 cm. Datée 1755. Vente Leslie Hindman Auctionneers, 22 mai 1996, lot. 326a ; vente New-York, Christie's, 2 octobre 1996, lot. 5.
  • Portrait de Dame à l'éventail et à la chatelaine, huile sur toile 80 x 64 cm. Datée et signée 1760. Vente Bourg-en-Bresse, Kohn, 11 mars 1990, lot. 141.
  • Portrait de femme à la guitare, huile sur toile, 83,1 x 65,5 cm. Signée et datée au dos : par Descours / 1767. Vente Paris, Tajan, 25 octrobre 2001, lot. 121.
  • Portrait de Monsieur du Sausay, huile sur toile, 81 x 65 cm. Signée et datée 1767. Vente Paris, Piasa, 16 juin 2000, lot. 89.
  • Portrait de M. Pillon de Giverville, curé de Bray, prieur du parc d'Harcourt, huile sur toile, 81 x 64 cm. Inscr. au dos : Hubert Descours né à Bernay. Bernay, musée des beaux-arts, inv. 868.1.1.
  • Portrait d'un officier, huile sur toile, 80 x 65 cm. Signée et datée : par Descours père en 1770. Vente Amsterdam, Christie's, 11 mai 1994, lot. 132 ; vente Heilbronn, Jürgen Fischer, 28 mars 2014, lot. 207.
  • Portrait de Michel Robert Lehure, huile sur toile, 139 x 77 cm. Signée et datée : par Descours père, 1771. Bernay, musée des Beaux-arts, inv. 963.3.1.
  • Portrait de Madame Lehure, huile sur toile, 139 x 77 cm. Bernay, musée des Beaux-arts, inv. 963.3.2. 
  • Portrait de monsieur Viel, marchand de frocs à Orbiel, huile sur toile, 81 x 64 cm. Datée 1755. Bernay, musée des beaux-arts, inv. 2000.1.1.
  • Portrait de madame Viel. huile sur toile, 81 x 64 cm. Datée 1755. Bernay, musée des beaux-arts, inv. 2000.1.2.
  • Portrait de Joachim de La Flèche, chirurgien et lieutenant du Premier chirurgien du roi à Bernay, huile sur toile, 72 x 60 cm. Bernay, musée des beaux-arts, inv. 935.2.1.
  • Portrait de Victor François (1718-1804), duc de Broglie, maréchal de France, (attr. à), huile sur toile, 210 x 132 cm. Château de Bourdeilles.
  • Portrait de François Charles de Broglie (1719-1781), marquis de Ruffec, huile sur toile, 210 x 130 cm. Signée et datée 1762. Château de Bourdeilles. Inv. MH PM24000076.
  • Portrait de François Marie (1671-1745), duc de Broglie (d'après Ranc), huile sur toile, 210 x 130 cm. Signée et datée 1764. Château de Bourdeilles. Inv. MH PM24000075.
  • Portrait de François Marie Broglia (1611-1656), marquis de Senonches, huile sur toile, 210 x 130 cm. signature date (en bas à gauche) : Descours/176?. Château de Bourdeilles. Inv. MH PM24000074.
  • Portrait de femme tenant un panier de fleurs, huile sur toile, 79 x 61 cm. Vienne, Dorotheum, 21 avril 2010, lot. 286.
  • Portrait d'homme à la veste rouge (attribué à Hubert-Descours), huile sur toile, 67,1 x 55,6 cm. Vente Paris, Tajan 31 mars 1995, lot. 135 ; idem. 28 juin 1996, lot. 117 ; idem. 23 juin 1997, 154.
  • Portrait de femme tenant une houlette (attribué à Hubert-Descours), huile sur toile, 54 x 46 cm. Vente Paris, Ader-Tajan, 26 juin 1990, lot. 185.
  • Portrait de chanoine. Collection particulière.

 

 


[1] « Le quatorze a été baptizé Michel Hubert, fils de Michel et de Françoise Devaux du douze et en légitime mariage, son parrain honête personne Jean Hubert, sa maraine honête fille Marguerite de Vaux ».

[2] Il décède chez lui, rue aux Juifs, paroisse Sainte Croix et fut enterré le 17 novembre, dans la chapelle du cimetière (Eure, archives départementales, 8 Mi 414, f°7).

[3] Un peintre bernayen : Michel Hubert-Descours, 1707-1775, par M. l'abbé Porée, Bernay, 1889, 21 pages.

[4] Le colonel Goujon, Notice biographique sur le colonel Pierre-Robert Hubert de la Huberdière, Bernay, 1885, p. 7. Cité par Boré, p. 834.

[5] Bernay, paroisse Sainte Croix, 4 frimaire An VI, archives départementales, 8Mi418 f°409.

[6] Paris, AN, MC, ét., LXXII, liasse 268Certaines sources le donnaient décédé en 1738.

[7] Paris, AN, Y 4520, f°341.

[8] AN, Y5271, f°240.

[9] Paris, AN, MC, ét., XXXVIII, liasse 286b.

[10] Il mourut à Bernay, paroisse Sainte-Croix le 3 février 1771 et fut enterré dans la nef (8Mi414, f°222). L’inventaire après décès fut réalisé le 20 mars 1771 (Paris, AN, MC, ét., C, liasse 713) par Charles Marchand et son confrère, notaires à Paris. La veuve devint tutrice de ses enfants mineurs, Geneviève Catherine, Louis Denis et Jean-Baptiste Louis (ibid. Y5328).

[11] Fiche 26067.

[12] Paris, archives nationales, Y 13693.

[13] Catalogue des estampes, dessins et planches gravées, trouvés au décès de M. Fabre, marchand d'estampes à Paris, par F. Basan, graveur, dont la vente se fera rue et Hotel Serpente, en la manière accoutumée, au plus offrant & dernier enchérisseur, de relevée, le 2 mai 1771 et jours suivants. Il y a beaucoup d’Estampes encadrées, & quelques tableaux, qui seront vendus dans la dernière vaccation, A Paris, chez le sieur Basan, 1771.

[14] Cité dans James-Sarazin, 2026, II, cat. DM175 à 178, p. 627.

[15] Ibid. cat. DM179 et 180, p. 627.

[16] Ibid. DM181, p. 627.

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan