LE CAMUS Léon Étienne

Catégorie: Portraits
Année : 1710

 

*PC.1062

Âge du modèle : 24 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1710 pour 300 livres [prix pour deux portraits] (ms. 624, f° 29 : « M[onsieu]r le Camus de la grange et sa femme »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 150 [Nicolas Le Camus (v. 1653-1712)], 153, 154, 155, 156 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1062, p. 218 [Léon Étienne le Camus] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1150, p. 383 [reprise de notre proposition de 2013 (2003/4, cat. I, n°912, reprise de la proposition de Roman)].

Copies et travaux : 

  • 1710 : « Deux [copies] de M[onsieu]r et Mad[adam]e Le Camus » pour 150 livres (ms. 624, f°31 v°).
  • 1710 : Leprieur reçoit 48 livres deux fois « un buste de M[onsieu]r Le Camus » et 24 autres pour « deux testes de M[onsieu]r et de Mad[ame] Le Camus » (ms. 625, f°26 v°).
  • 1710 : Bailleul reçoit 10 livres pour « un habillement à la copie de M[onsieu]r Le Camus » et 20 autres pour « une copie de M[onsieu]r Le Camus » (ms. 625, f°27).
  • 1710 : « Deux [copies] de M[onsieu]r et Mad[adam]e Le Camus p[ou]r m[onsieu]r Aubert » pour 150 livres (ms. 624, f°31 v°).
  • 1710 : « Deux autres autres du même [Monsieur Le Camus] pour M[onsieu]r Rollé » pour 150 livres (ms. 624, f°31 v°). 

Descriptif :

Roman, suivi par James-Sarazin, proposait dans son ouvrage d'identifier le présent modèle comme Nicolas Le Camus (1628-1715), déjà peint par Rigaud en 1701. En réalité, la commande de copies des époux Le Camus par le président Aubert la même année (ms. 624, f° 31) incita selon nous à voir plutôt le fils de Nicolas, Léon-Étienne Le Camus, seigneur de la Grange-Bligny (1671-1710), maître des requêtes puis intendant à Pau où il mourut le 14 juillet 1710. Son épouse était en effet la fille du président Aubert, Catherine Suzanne, avec qui il s'était uni en 1703. 

Le décès de Le Camus en 1710 et le début des travaux, dès 1709, sur le portrait de son épouse, indique que le peintre avait débuté les portraits à cette époque. Pierre Rollée, en tant que successeur d'Aubert à la régie générale des finances de Caen, commanda tout naturellement des copies de son prédécesseur en 1710 et 1714. 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan