FLEURIAU D'ARMENONVILLE Joseph Jean-Baptiste

Catégorie: Portraits
Année : 1692

 

*P.278

Âge du modèle : 31 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi-corps]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1692 pour 360 livres (ms. 624, f° 7 v° : « Mons[ieu]r Darmenonville ») ; ibid., 1697, f°13, rajout de Hulst : « Mons[ieu]r Darmenonville, intendant des finances »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 30, 57, 67, 69, 81 ; Perreau, 2013, cat. *P.278, p. 97 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.531, p. 179 [pour le doublon de 1697 (2003/2, cat. I, n°446, idem)].

Copies et travaux :

  • 1697 : « une [copie] de M[onsieur] Darmenonville » pour 100 livres (ms. 624, f°15 v°).
  • 1698 : « trois [copies] de m[onsieu]r Darmenonville » pour 290 livres (ms. 624, f°15 v°).

Descriptif :

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d’Armenonville (1661-1728), comte de Morville, conseiller au Parlement de Metz (1686), premier commis dans le bureau du contrôleur général passe pour la première fois devant Rigaud en cette année 1692. Deux ans plus tôt, il avait été promu intendant des Finances, avant d'en devenir directeur, de 1701 à 1708, et membre du Conseil du Commerce. Il exerça la charge de secrétaire d’État au ministère de la Marine du 24 septembre 1718 au 14 août 1723 et celle de garde des Sceaux du 28 février 1722 au 15 août 1727. Il était le doyen du Conseil d’État à son décès et grand trésorier de l’Ordre des chevaliers du Saint-Esprit de 1724 à 1728. D’Armenonville acquit le domaine de Rambouillet en 1700 avant de le céder à son tour au comte de Toulouse en 1708. Il épousera, en 1685, Jeanne Gilbert (morte en 1716).

Selon nous, le rajout de Hulst à la date de 1697 (sans prix) fait double emploi avec celle de 1692. D’Armenonville reviendra régulièrement dans les comptes de Rigaud : en 1706 puis en 1709.

À bien des égards, nous pensons que ce premier portrait de Fleuriau d'Armenonville pourrait être identifié dans une vaste effigie, anciennement chez les descendants du modèle, et qui présente suffisamment de point communs physiques pour évoquer cette hypothèse.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan