LALIVE Christophe

Catégorie: Portraits
Année : 1700

 

*PC.680

Âge du modèle : 63 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1700 pour 150 livres (ms. 624, f° 17 v° : « M[onsieu]r Delalive »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 79 [Louis Denis La Live de Bellegarde], 90, 127 ; James-Sarazin, 2003, cat. I, n°600 [Christophe Lalive ou son fils Denis Louis ?] ; Perreau, 2013, cat. *PC.680, p. 157 [Christophe Lalive] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.730, p. 244 [reprise de notre proposition].

Copies et travaux : 

  • 1701 : Leprieur touche 3 livres pour avoir « ébauché l’habit de M[onsieu]r Lalive [sur toile de] 3 livres » (ms. 625, f° 10 v°).
  • 1706 : Delaunay reçoit 28 livres pour « deux bustes de M[onsieu]r de la Live » (ms. 625, f°19 v°).

Descriptif :

Roman interprétait ce portrait comme étant la première des trois effigies de Louis-Denis de La Live de Bellegarde (1679-1755), seigneur d’Ormesson et Epinay, fermier général de 1718 à 1752, qu'il estimait avoir été peintes par Rigaud : en 1700, puis en 1732 et 1735. Si ce dernier pouvait davantage correspondre au fermier général, celui de 1732 devait figurer les traits de son frère, Jean-François Christophe, receveur général.

Compte tenu de l'écart de temps, il nous semble donc plus probable de penser que la toile de 1700, puisse faire référence à un autre personnage, sans doute leur père. Christophe Lalive (1637-1705), bourgeois de Lyon (1674), seigneur de Bellegarde et Champrenaud, fut commis du droit de marque, directeur de la Régie générale des monnaies (1677), greffier de la chambre des assurances (1681) et conseiller-sercétaire du Roy, Maison et Couronne de France et des ses finances (1704-1705). Anobli à titre héréditaire par décès en charge, il avait épousé, le 24 janvier 1673, Anne-Leonarde Les Villiers de La Nonain et en eut cinq enfants.

James-Sarazin, dans son catalogue de 2016, se ralie à notre idée, après avoir hésité, dans sa thèse non publiée de 2003, entre Christophe Lalive et son fils, proposé par Roman qui évoquait en note de son étude, une gravure tardive de 1735 (figurant le fils). « Nous avions commis la même erreur que Roman en 2003 en rattachant la gravure à la mention de 1700 ».

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan