LA CROIX DE CASTRIES Armand Pierre de

Catégorie: Portraits
Année : 1720

 

*P.1279

Âge : 56 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1720 pour 500 livres (ms. 624, f° 40 « M[onsieu]r l’archevesque d’Halby, [rajout :] Armand-Pierre de la Croix de Castries »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 189 ; Perreau, 2013, cat. *P.1279, p. 259 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1363, p. 464.

Œuvres en rapport : 

1. Huile sur toile d'après Rigaud (?). H. 80 ; L. 66 cm. Château de Castries.

2. Huile sur toile d'après Rigaud, H. 82,5 ; L. 65,5. Vente Paris, espace Tajan, 17 octobre 2016, lot. 101 (invendu) ; vente Versailles, Chevaux-Légers enchères, 11 décembre 2016, lot. 68. Bibl.

Descriptif :

Armand-Pierre de la Croix de Castries (1664-1747), fils de René Gaspard de La Croix, premier marquis de Castries, et d'Isabelle de Bonzi, fille d'un sénateur de Florence, débuta sa carrière sous la protection du cardinal de Bonzi, son oncle maternel. « Il avait été jeune et bien fait ; il était de ces abbés que le roi s'était promis de ne jamais faire évêque. C'était un homme doux, mais salé, avec de l'esprit, et fait pour la société. Il vit encore dans un grand âge, confiné dans son archevêché d'Alby, où il est fort aimé, commandeur de l'ordre, et ayant refusé Toulouse et Narbonne », nous avoue Saint-Simon[1].

En effet, abbé commandataire des abbayes de Valmagne et de Saint-Chaffre, il fut bientôt nommé archidiacre de Narbonne puis fut premier aumônier de la duchesse de Bourgogne (1697) puis de Berry (1710). Promu archevêque de Tours en 1717, en remplacement de Mathieu Isoré d’Hervaut (en place depuis 1694), il fut sacré le 29 octobre 1719 puis transféré à Albi jusqu’à sa mort. Il était commandeur de l’ordre du Saint-Esprit le 23 mai 1733.

Vu en buste tourné de trois quarts vers la droite et la tête à l'opposé, l'évêque emprunte une posture récurrente de Rigaud pour la représentation de ses modèles ecclésiastiques. Au delà de cette attitude, le traitement du visage, le port de tête et différents détails dans la position des plis du rocher, renvoient au portrait de l'évêque de Valence, Alexandre Milon de Mesme ou à celui de l'évêque de Montauban, Nettancourt de Vaubecourt


[1] Mémoires, tome 10, p.320-321.

 

mises à jour : 10 juin 2022 (notice)

 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan