LABRIFFE Marguerite Henriette de

Catégorie: Portraits
Année : 1712

 

P.1177

Âge du modèle : 17 ans

Huile sur toile
H. 81,5 ; L. 65,5.
Collection particulière

Historique : 

Tableau inscrit aux livres de comptes en 1712 sans le prix (ms. 624, f° 33 v° : « M[adam]e la pre[mière] presid[en]te d’Aix en bust pour mad[am]e de la briffe sa mère ») ; vente Paris, hôtel Drouot, 7 mai 1976, lot 119 ; vente Paris, hôtel Drouot, Tajan, 18 décembre 2000, lot 125 (retiré de la vente par le propriétaire).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 164 ; James-Sarazin, 2003, p. 250, 254 ; Perreau, 2004, p. 172-173 ; Perreau, 2013, cat. P.1177, p. 234 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.1247, p. 409.

Descriptif :

Marguerite-Henriette de Labriffe (v.1695-1724), comtesse de Selles, fut l'épouse en quatrièmes noces (1712) de Cardin Le Bret (1675-1734), comte de Selles, peint la même année. Elle était la fille qu’Arnaud II de Labriffe, marquis de Ferrière, conseiller d’État, procureur général au parlement de Paris qui avait été peint par Rigaud en 1700, et de Bonne de Barillon d’Amoncourt, peinte quant à elle en 1714. C’est cette dernière qui fut la destinataire de l’effigie en buste de sa fille avant qu'elle ne rejoigne son nouvel époux à Aix. Le modèle est représente derrière un muret de pierre servant de prétexte à l'agencement savant du lourd drapé constitué par le manteau de velours de Madame Le Bret. Fleurs d'oranger dans les cheveux, oeillet rouge dans le creux du corsage, elle montre toutes les marques du mariage heureux et fécond.

Cardin Le Bret avait épousé auparavant, en 1697, Marie-Thérèse de Lubert (1677-1699), fille de Louis Lubert, trésorier général de la marine, puis, en 1708, Marguerite-Charlotte-Geneviève Le Féron (fille de Jean-Baptiste Le Ferron, seigneur du Plessis, maître des comptes à Paris), et enfin, Thérèse-Angélique Croisset, fille de Louis-Alexandre Croisset, marquis d’Estiaux, premier président du parlement de Paris et de Marie-Catherine Rossignol. Notons que la famille Croisset fut alliée aux Briçonnet et aux Laugeois d’imbercourt, autres clients de Rigaud.

La toute nouvelle madame Le Bret sera peinte en grand format, travestie en Cérès la même année.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan