JOUVENOT HIPPOLYTE RENÉ

Catégorie: Portraits
Année : 1695

 

*PC.435

Âge du modèle : 41 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1695 pour 110 livres (ms. 624, f° 11 v° : « Mons[ieu]r jouvenot. [rajout :] habillem[en]t répété »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 46, 50 [Hyppolyte René Jouvenot] ; James-Sarazin, 2003, cat. I, n°392 [hypothèse : Jean Jouvenet, peintre avec la précision « mais pas complètement satisfaisante »] ; Perreau, 2013, cat. *PC.435, p. 117 [reprise de la proposition de Roman] ; James-Sarazin, II, cat. *P.463, p. 155 [«Monsieur Jouvenot »].

Copies et travaux :

  • 1695 : Taraval reçoit 1 livre et 10 sols pour avoir « ébauché la draperie de m[onsieu]r Jouvenot » (ms. 625, f° 3 v°).

Descriptif :

Chevalier, seigneur de Mérinville et de Caunes, conseiller du roi, Hippolyte-René Jouvenot (v. 1653-1712) venait d’épouser, le 27 décembre 1694, Marguerite Mey de Valombre, prétexte probable à  son portrait. Certains historiens ont émis l'idée que l'orthographe du patronyme inscrit dans les comptes de l'artiste avait été mal reportée et qu'il pourrait s'agir en réalité du portrait du peintre Jean Jouvenet (1644-1717). Cette hypothèse, pour séduisante qu'elle soit, ne repose néanmoins sur aucune donnée scientifique.

Même s'il était rare que les identités des portraits de famille soient précisées, il n'est pas impossible que l’œuvre peinte par Rigaud ait fait partie des 16 portraits mentionnés mais non décrits dans l'appartement de Jouvenot lors de l’inventaire sommaire réalisé lors de l’apposition des scellés consécutifs à son décès, en sa maison du Gros Chenet, aujourd’hui rue du Sentier. Dans sa chambre l’effigie de « Monsieur de Chevalier » jouxte cinq tableaux dont une « figure de la chine », un combat, un paysage et le portrait du cardinal de Janson. Dans l’antichambre on retrouve également « trois tableaux de Le Brun, en papier, dans leur bordure de bois doré » (Paris, Arch. nat., Y13469). La présence de douze petits tableaux de différents sujets dans un cabinet, seize « tableaux de papier » est relevée dans le cabinet de toilette…

Toutes ces œuvres sont également décrites dans l’inventaire après décès de Jouvenot, réalisé par maître Jean-Louis Le Semelier, le 11 juin 1712 (Paris, Arch. nat., MC, ET/XVI/637).

Son fils cadet, Marc-Antoine Jouvenot, était encore mineur au décès de son père en 1712. Notons que Girardin de Vauvré, autre modèle de Rigaud, était un petit-cousin de Jouvenot.

 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan