PINELLI Maria Teresa

Catégorie: Portraits
Année : 1709

 

*PC.1031

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1709 pour 150 livres (ms. 624, f° 29 : « M{adam]e la comtesse Genty envoyée de Genne »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 142, 144, 149, 155 [aucune proposition] ; Sanguineti, 2001, p. 43 [idem] ; James-Sarazin, 2003/3, p. 211 [idem] ; Sanguineti, 2011, p. 36 [idem] ; Perreau, « Le portrait d’il eccellentissimo signor Stefano Gentile par Hyacinthe Rigaud », [en ligne], 8 octobre 2012, www.hyacinthe-rigaud.over-blog.com [Bianca Maria Teresa Pinelli Gentile] ; Perreau, 2013, cat. *PC.1031, p. 214 [Bianca Maria Teresa Pinelli Gentile] ; James-Sarain, 2016, II, cat. *P.1080, p. 362 [reprise de notre proposition ; 2003/2, cat. I, n°883, sans proposition].

Copies et travaux : 

  • 1708 : Delaunay reçoit 7 livres pour avoir « habillé mad[am]e l’Ambassadrice » (ms. 625, f°24 v°). 
  • 1709 : Bailleul reçoit 3 livres pour avoir « ébauché la teste de mad[ame] l’envoyée de Gennes, un jo[u]r » (ms. 625, f° 26)
  • 1710 : Bailleul reçoit 10 livres pour avoir « habillé Mad[ame] l’envoyée de Gennes » (ms. 625, f° 26 v°).

Descriptif :

Jusqu'en 2012, l'identité de l'épouse de l'envoyé de Gènes, Stefano Gentile n'était pas connue. Sur la foi de diverses sources écrites, nous avons dès lors de la reconnaitre en Maria Teresa Pinelli, marquise de Cività Sant’ Angelo (morte le 25 mai 1709), épouse donc du comte Stefano Gentile, peint la même année. Le Mercure de France d'octobre 1708, que nous citions dans notre article publié à propos de la redécouverte du portrait de l'ambassadeur, louait déjà fort le couple lors de son passage à Paris (p. 115-116) : 

« Mr le Comte de Gentile est noble Genois, & sa Maison est des plus anciennes & des plus illustres d’Italie. Dame Blanche Maria Therese Pinelli, Comtesse Palatine, Marquise de Civita Sant Agiolo [sic] son épouse, est aussi noble Génoise, & sa Maison n’est pas moins illustre en Italie, que celle de Monsieur le Comte son époux. Leurs manières honnestes & engageantes, aussi bien que leur esprit, leur ont attiré icy depuis leur arrivée l’estime de tous ceux qui ont eu occasion de les connoistre particulièrement, & même des personne qui n’ont eu que le plaisir de les entendre parler en conversation. Enfin l’on peut dire qu’ils font généralement estimez de toute la Cour ».

La marquise mourut en effet à Paris, comme le rapporte Danjeau dans son Journal le 27 mai 1709 : « La comtesse Gentile, femme de l’envoyé de Gênes, mourut samedi à Paris, n’ayant été malade que deux jours. Elle tenoit une bonne maison à Paris, où la meilleure compagnie s'assembloit deux fois la semaine, et vivoit très-magnifiquement ; elle y est fort regrettée. » (Feuillet de Conches, Paris, 1857, t. 12, p. 424). Le 6 octobre 1708, elle était encore à Fontainebleau.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan