AUBERT Catherine Suzanne

Catégorie: Portraits
Année : 1710

 

*PC.1063

Âge du modèle : 24 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1710 pour 300 livres [prix pour deux portraits] (ms. 624, f° 29 : « M[onsieu]r le Camus de la grange et sa femme »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 148 [Anne Elisabeth Langlois], 150, 153, 154, 155, 156 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1063, p. 218 [Catherine Suzanne Aubert (1686-1757)] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1150, p. 383 [reprise de notre proposition de 2013 avec les dates (? - ap. 2727) « dont on ignore les dates de naissance, mariage et décès » (2003/4, cat. I, n°912, reprise de la proposition de Roman)].

Copies et travaux : 

  • 1709 : Bailleul reçoit 10 livres pour avoir « habillé Mad[ame]. Le Camus » (ms. 625, f° 25 v°).
  • 1710 : « Deux [copies] de M[onsieu]r et Mad[am]e Le Camus » pour 150 livres (ms. 624, f°31 v°).
  • 1710 : « Deux [copies] de M[onsieu]r et Mad[am]e Le Camus p[ou]r m[onsieu]r Aubert » pour 150 livres (ms. 624, f°31 v°).
  • 1710 : Leprieur reçoit 24 livres pour « deux testes de M[onsieu]r et de Mad[ame]. Le Camus », sans doute les bustes de l'année, et 24 autres pour « un buste de M[adam]e Le Camus » (ms. 625, f°26 v°).
  • 1710 : Bailleul reçoit 10 livres pour « un habillement à Mad[am]e Le Camus » et 20 autres pour « une copie de Mad[ame]. Le Camus » (ms. 627, f°27).

Descriptif :

Roman, repris par James-Sarazin et dans la logique de l'identification du portrait masculin accompagant celui-ci, avait pensé voir dans le modèle Anne Élisabeth Langlois. En 2013, nous avons rétabli pour la première fois la véritable identité du client de Rigaud en la personne Catherine-Suzanne Aubert (1686 - Paris, 11 février 1757)1, fille de Léon-Urbain Aubert de Tourny, receveur général des finances à Caen et Marie-Anne Le Tellier. Elle était en effet l'épouse, depuis 1703, de Léon-Étienne Le Camus peint la même année. 

Le paiement de 10 livres à Bailleul pour avoir travaillé au portrait de Madame Le Camus prouve que le tableau était déjà commencé à cette date, les aides étant la plupart du temps payés rétroactivement de leur besogne. Le père du modèle commanda deux copies des tableaux du couple en cette année 1710.


1. Scellés apposé le 11 février 1757, rue de Verneuil où elle décède (Archives Nationales, Y15225).

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan