GRIMAUDET DE COËTCANTON François René

Catégorie: Portraits
Année : 1737

 

*P.1411

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Hisrorique : 

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1737 pour 600 livres (ms. 624, f° 45 v° (rajout de Huslt : « M. Grimaudet, buste original »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 215 [f] : Perreau, 2013, cat. *P.1411, p. 294 ;  James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1496, p. 526.

Descriptif :

François-René Grimaudet de Coëtcanton (1669-1755), seigneur de Grandmaison[1], fut commissaire royal du régiment des Gardes-françaises. Il fut peint la même année que son épouse, Marie-Catherine Geneviève Boucher. Roman optait par erreur pour un de ses cousins, René-François Grimaudet (1668-1743), seigneur de La Roirie, mais ce dernier, marié dans un premier temps à Marguerite Bérault (morte en 1686), puis, le 22 avril 1693, à Jeanne-Renée Touzé (v.1675-1739) ne peut avoir eu comme épouse la modèle suivante. Riche financier dont les aïeux étaient originaires de Chaumont-d’Anjou, Grimaudet possédait déjà de solides revenus qui lui permirent d’acquérir, deux ans avant sa mort, le beau domaine de Coëtcanton en Bretagne (Elliant et Melgven), mais que ses descendants devront revendre, en 1756, à la famille de Ploeuc pour la somme de 90 000 livres[2]. La famille Grimaudet vivait ordinairement à Paris, sur la paroisse Saint-Roch. L’œuvre de Rigaud est signalée sans description dans l’inventaire après décès du modèle : « À l’égard de sept tableaux peints sur toille qui sont portrait de famille dans leurs bordures de bois sculpté, doré, il n’en a été fait aucun inventorié ny prisé mais ont été seulement icy tiré pour mémoire »[3]. On le retrouve dans le Procès verbal de description après interdiction fait par sa veuve et l’abbé de Coëtcanton en 1781 (« […] quatre tableaux représentants, savoir lieu le portrait de Mr de Grimaudet de Rigaud, le second le portrait de Made de Grimaudet du même auteur, le troisième le portrait de M. Boucher et le quatrieme aussi du même auteur, le portrait de Made Boucher, lesdits tableaux dans leur cadre de bois doré[4]. »


[1] Paris, Registres paroissiaux de Saint-Eustache, 5 mars 1755.

[2] Archives départementales du Finistère, 16 J 1-69, titres des biens de la famille de Ploeuc.

[3] Paris, archives Nationales, minutier central des notaires parisiens, étude LVII/413, 21 mars 1755, n°140.

[4] « Procès verbal de description après interdiction de Made de Grimaudet ». Paris, archives Nationales, minutier central des notaires parisiens, étude XXXVI/576, 29 décembre 1781, op. cit.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan