GUISCARD ET LA BOURLIE Angélique de Langlée, comtesse de

Catégorie: Portraits
Année : 1703

 

*P.819

Âge du modèle : 50 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi-corps ?]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1703 sans prix (ms. 624, f° 21 v° : « Mad[am]e la comtesse de la Bourlie »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 96 [Catherine Le breton, marquise de La Bourlie], 103, 104, 110, 112 ; Perreau, 2013, cat. *P.819, p. 180 [Angélique de Langlée,  ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.856, p. 289, « Madame la comtesse de La Bourlie » (2003/2, cat. I, n°709, « la compagne de Jean Georges de Guiscard, comte de La Bourlie »).

Copies et travaux : 

  • 1702 : Fontaine reçoit 14 livres pour « une copp[ie] de m[adam]e la conte de Guiscar » (ms. 625, f° 14 v°).
  • 1703 : « Une [copie] de Mad[adam]e la comtesse de la Bourly sur toile de 50 s[ols] » pour 100 livres (ms. 624, f°21 v°).
  • 1704 : « Une [copie] de Mad[am]e la comtesse de la Bourly de même grandeur » pour 140 livres (ms. 624, f°23, v°).
  • 1704 : Bailleul reçoit 20 livres pour une « copie de M[adam]e la comtesse de Labourly » (ms. 625, f°16).
  • 1704 : Delaunay touche 20 livres pour une « copie de M[adam]e de la Burly » (ms. 625, f°17 v°). 

Descriptif :

À l'occasion de la production par Fontaine en 1702 d'une copie de la comtesse de Guiscar, Roman donnait le portrait de cette femme comme non inscrit dans la liste des originaux et proposait par erreur Catherine Le Breton épouse depuis 1684, de François de Guiscard, seigneur de Coste-Grezels, dit « le marquis de la Bourlie » (mort en 1734).

Nous pensons donc qu'il pourrait plutôt s'agir d'Angélique de Langlée, dame d’Espicheliere (1653-1725), épouse en cette année 1703 de Louis de Guiscard, comte de La Bourlie et de Neuvy-sur-Loire (1651-1720), Marquis de Guiscard-Magny, Seigneur de Fourdrinoy et de La Bourlie, et que Dangeau évoque brièvement dans son Journal le 3 août 1699 (VII, p. 125) : « M. Le Comte De La Bourlie, frère du Comte De Guiscard et colonel du régiment de Normandie, a demandé au roi permission de vendre ce régiment ».

 

 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan