GUILLOT DE LA HOUSSAYE Jean-Baptiste

Catégorie: Portraits
Année : 1705

 

*P.863

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1705 pour 150 livres (ms. 624, f° 23 v° : « M[onsieu]r de La houssaye, de Roüen »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 114, 118 ; Perreau, 2013, cat. *P.863, p. 188 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.907, p. 307, « Monsieur de La Houssaye » [2003/1, cat. I, n°744, « Un fils de Marc Antoine de Brévedent ou Nicolas de la Houssaye »].

Copies et travaux :

  • 1705 : Delaunay touche 6 livres pour avoir « habillé la Copie de m[onsieu]r Larmateur » (ms. 625, f° 18 v°). Ce travail pourrait néanmoins être plutôt rattaché au portrait de l'armateur Jean Lévesque de Beaubrians, peint également en 1705.

Descriptif :

Parmi tous les homonymes La Houssaye vivant à Rouen à cette époque, nous penson que le modèle idéal est Armateur rouennais, Jean-Baptiste II Guillot de La Houssaye, sieur de Fourmerot était directeur de la Compagnie des mers du Sud depuis 1701. Après avoir acquis en 1695 l'ancien hôtel particulier de Louis de Romé, président à mortier au Parlement de Normandie, sis rue de la chaîne à Rouen (ancien hôtel de Sées), Guillot de la Houssaye le fit transformer entre 1696 et 1703. Receveur des fermes de Normandie, maire de Rouen de 1710 à 1713, il fut confirmé dans sa noblesse par Louis XV en raison de sa contribution au maintien de l'ordre, lors d'une émeute survenue à Rouen en 1709. Son épouse, Madeleine Le Cauchois, sera peinte par Rigaud en 1708.

Roman proposait Charles-Félix Le Pelletier de la Houssaye, conseiller au parlement de Paris, qui ne fut président à mortier au parlement de Rouen qu’en 1715. Quant à son second choix, Marc-Antoine Brévédent, sieur de la Houssaye, il était mort depuis 1689.

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan