DESTOUCHES CANON Louis Camus

Catégorie: Portraits
Année : 1707

 

*PC.968 

Âge du modèle : 39 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [nuste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1707 pour 150 livres (« M[onsieu]r le chevallier Destouches. [rajout :] Des Touches. H[abillement] r[épêté] »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 132 [Jean d'Andigné, sieur des Touches], 136, 140, 141, 159, 166 ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°829 [reprise de la proposition de Roman] ; Perreau, 2013, cat. *PC.968, p. 204 [Louis Camus Destouches] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1014, p. 339 [reprise de notre proposition de 2013].

Copies et travaux :

  • 1707 : Bailleul reçoit 10 livres pour avoir « Habillé M[onsieu]r Destouches » (ms. 625, f° 23).
  • 1708 : « Deux [copies] de M[onsieu]r le chevalier D'estouches » pour 150 livres (ms. 624, f°28 v°).
  • 1708 : Monmorency reçoit 10 livres pour avoir « habillé deux coppies de M[onsieu]r D'estouches » (ms. 625, f° 24).
  • 1711 : « Une [copie] de M[onsieu]r le chevalier Destouche » pour 75 livres (ms. 624, f°33).
  • 1712 : Bailleul reçoit 20 livres pour « un buste de M[onsieu]r Des Touches » (ms. 625, f°28 v°).

Descriptif :

Roman, dans son édition des comptes de Rigaud, optait ici pour un portrait de Jean d’Andigné, seigneur des Touches, chevalier de Malte et mentionnait au musée de Tours une œuvre faussement attribuée à Rigaud figurant Philippe Néricault Destouches (1680-1754), auteur du Glorieux [1]. 

Comme nous l'avons indiqué pour la première fois en 2013, il faut préférer à cette identité celle de Louis-Camus Destouches-Canon (1668-1726), chevalier de Saint-Lazare (1690) et de l’ordre de Saint-Louis (1720). Commandeur (1725), lieutenant général d’artillerie et commissaire provincial d’artillerie (d’où son sur-nom), maréchal de camp (1718), il eut de sa liaison avec Claudine-Alexandrine Guérin, marquise de Tencin (1682-1749), le fameux Jean Le Rond d’Alembert (fils naturel né en 1717).

Divers actes officiels titrent Destouches comme maréchal de camp, lieutenant général d’artillerie, directeur général des écoles des bataillons attachés au service de l’artillerie, responsable du département de la Flandre, du Haynaut, Picardie, Artois, Champagne, Évêchez et Alsace.


1. Nicolas de Largillierre peignit également un portrait du poète, daté de 1741, et conservé au musée de Brou à Bourg-en-Bresse.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan