LE HAGUAIS Augustin

Catégorie: Portraits
Année : 1687

 

*P.117

Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi-corps]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1687 pour 293 livres 15 sols (ms. 624, f° 3 v° : « Mons[ieu]r le Chevalier de Mongivrau [rajout : Mongivrault] »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 13, 14 ; Perreau, 2013, cat. *P.117, p. 75 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.120, p. 49 (2003/2, cat. I, n°102).

Copies et travaux :

  • 1687 : « Deux [copies] de Mons[ieu]r Le Ch[evali]er de Mongivrault » pour 100 livres (ms. 624, f°4).

Descriptif :

Seigneur de Montgivrault et de Courcelles, brigadier des armées du roi depuis 1678, chevalier de Malte, Augustin Le Haguais mourut sans postérité le 22 mai 1708, léguant le château de Courcelles à son neveu Augustin-Jérome Boisset d’Harville qui le revendit à Chamillart en 1709[1].

Saint-Simon cite le personnage dans ses Mémoires à l’année 1708 : « Il mourut peu de jours après un autre homme extraordinaire. On l’appelait le chevalier de Montgivrault. M. de Louvois l’avait scandaleusement chassé du service, où il était ingénieur dans la première guerre de Flandre en 1667, où il avait acquis beaucoup de bien. Malgré cette aventure et une réputation peu nette, il sut devenir une espèce d’important à force d’esprit, de galanterie, de commodité pour autrui et d’excellente chère. Il se fit ainsi beaucoup d’amis considérables à la cour et à la ville. Le maréchal de Tessé, le duc de Tresmes, Caumartin, Argenson entre autres étaient ses intimes. Il avait acquis par là de la considération, et il avait eu l’art de s’ériger chez lui un petit tribunal où beaucoup de gens étaient fort aises d’être reçus. Il avait acheté Courcelles auprès du Mans, qui a été depuis la retraite de Chamillart qui l’acheta, où Montgivrault dépensa beaucoup, et où j’ai admiré sa folie d’avoir mis ses armes jusque sur toutes les portes, les cheminées et les plafonds. Il n’avait jamais été marié et laissa un gros bien. » 

Voir le portrait de son frère, peint par Rigaud en 1698 [*P.539].


[1] Emmanuel Pénicault, Faveur et pouvoir au tournant du Grand siècle, ministre et secrétaire d’État de la guerre de Louis XIV, École des Chartes, 2004, p. 371.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan