PERROTIN DE BARMOND François I

Catégorie: Portraits
Année : 1703

 

*PC.807

Âge du modèle : 69 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1703 pour 150 livres (ms. 624, f° 21 : « M[onsieu]r de Barmont le père [rajout :] l’habi[llemen]t répété »).

Bibliographie :

Roman, 1909, p. 102, 110 ; Perreau, 2013, cat. *PC.807, p. 179.

Copies et travaux :

  • 1704 : Bailleul touche 6 livres pour avoir réalisé « l’habit de m[onsieu]r de barmont » (ms. 625, f° 16 v°).

Dans notre catalogue concis de 2013 nous avions suivi l'interprétation de Roman qui voyait ici l'effigie de Jacques Perrotin de Barmond (1665-1743), contrôleur général de la marine, qui allait être nommé garde des registres du contrôle des finances en 1705. Chevalier de Saint-Michel (1729), contrôleur général des finances le 10 novembre 1719, aux côtés de son frère, Philippe-Joseph Perrotin de Barmond et de Pierre Soubeyran, tous deux gardes des registres du contrôle général en 1715, Barmond venait d'épouser le 4 août 1701, Étiennette de Gineste. Compte tenu de la mention des comptes de Rigaud précisant « Barmont le père », il serait plus logique de proposer ici le portrait en buste (avec la participation de Bailleul pour l'habillement) de son père, François II Perrotin (1634-1717), seigneur de Barmond, lieutenant particulier au présidial d’Issoudun.

En effet, les enfants de Jacques, Philippe-Jacques, trésorier général des finances pour la généralité de Paris (1729) et Ange-François (1708-1782), conseiller du roi, contrôleur général triennal de la marine, garde des registres du contrôle général des finances, maître ordinaire en la chambre des comptes, chevalier de l’ordre du roi, étaient alors trop jeunes pour que le transcripteur des comptes de l'artiste ait pu tenir compte d'une quelconque parentèle.

Outre Jacques, François Perrotin eut deux autres fils de son union avec Marie Thévenin : François II Perrotin, écuyer sieur de Beauregard, conseiller du roi, contrôleur général de la marine, des galères, des fortification et réparations des places maritimes en 1708 et Philippe-Joseph Perrotin, seigneur de Barmond, Jacquelin et Galifart. Ce dernier était lui aussi chevalier de Saint Michel (1719), conseiller secrétaire du roi, conservateur des Hypothèques et garde du contrôle général des finances. On garde de lui un impressionnant portrait en grand habit de chevalier de l'ordre (huile sur toile, 1720. H. 133 ;  L. 103. Paris, musée de la Légion d'Honneur) qui n'est pas sans avouer une certaine dette avec les œuvres du catalan ou celle de Jean Ranc.

 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan