THIROUX DE VILLERCY Claude

Catégorie: Portraits
Année : 1732

 

P.1371

Âge du modèle : 52 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1732 pour 600 livres (ms. 624, f° 44 : « M[onsieu]r de vilarcy, Cons[eille]r au gr[an]d conseil, [rajout :] Thiroux de Villercy »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 208 ; Gallenkamp, New, York, Frick collection, Note Card Box 4, 1950-1987 (comme portrait d'un homme non identifié. Selon le chercheur peut être Claude Thiroux de Villercy ou « plus préférablement son fils Pierre Maurice âgé de 30 ans ») ; Perreau, 2013, cat. *P.1371, p. 285 [non localisé] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.1459, p. 511.

Descriptif :

Roman hésitait pour ce modèle entre Claude Thiroux de Villercy (1680-1735), et l’un de ses fils, Pierre-Marie Thiroux d’Ouarville (1713-1789). Ce dernier, qui était maître des requêtes, ne sera pourtant conseiller au Grand Conseil qu’en 1734. Son neveu, François Thiroux d’Espersennes, fils de son frère Jean-Louis, n’entrera également au Grand Conseil qu’en 1736. Nous pensons donc qu’il s’agit d’un second portrait de Claude Thiroux, après celui peint en 1708. Notons que Pierre-Marie épousera sa cousine germaine, Anne Philiberte (1726-1757), fille de Jean-Louis Thiroux de Lailly.

Seigneur d’Ouarville, Villemesle et Langey, receveur général (1717), payeur général des rentes de 1723 à 1735, contrôleur au Grand Conseil, Claude Thiroux de Villercy était qualifié de chevalier, seigneur chastellain de Villemesle, Ouarville et autres lieux, conseiller du Roy en son grand conseil, lors du baptème, en 1726 à Saint-Pellerin, de Marie-Thérèse Loger, dont son autre fils, Claude-Marie Thiroux d’Ouarville (son fils) est d’ailleurs parrain. Quatre ans auparavant, sur la paroisse de la Madeleine à Chateaudun, Thiroux de Villercy fut également le parrain de l'enfant d’un procureur du roi.

Rappelons que l’épouse de Claude, Marie-Anne Le Maignan, sera également peinte par Rigaud en 1713. Notre modèle fit recevoir son testament le 21 mars 1735 devant le notaire Jean-Louis Guérin avant que son inventaire après décès soit réalisé le 14 juin de la même année chez le même [1].

 


 1. AN, MC, LII, 268.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan