FROULAY Gabrielle Anne de

Catégorie: Portraits
Année : 1698

 

*P.569

Âge du modèle : 28 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1698 pour 140 livres (ms. 624, f° 14 v° : « Mad[am]e la baronne de Breteüil. [rajout :] Habillement original »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 65 [Anne Calonne], 80, 81, 83 ; Perreau, 2013, cat. *P.569, p. 140 [Gabrielle Anne de Froulay] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.591 , p. 205, idem (2003/2, cat. I, n°506).

Copies et travaux :

  • 1700 : « Une [copie] de mad[am]e de Breteüil » pour 65 livres (ms. 624, f°18).
  • 1700 : Leprieur reçoit 20 livres « pour une Copie de M[adam]e de breteuil » (ms. 625, f°8 v°), probablement celle de l’année.
  • 1700 : Viénot réalise « un dessein de M[adam]e la baronne de Breteuil » (ms. 625, f° 9 v°).

Descriptif :

Ce simple buste correspond à un portrait de Gabrielle-Anne de Froulay (1670-1740), baronne de Preuilly, fille Charles (1616-1671), grand maréchal des logis des armées du roi et d’Angélique de Baudéan, fille d'honneur de la reine Anne d’Autriche. Tirée d’un couvent où elle avait été élevée, elle avait épousé le 15 avril 1697, Louis-Nicolas Le Tonnelier, baron de Breteuil [*P.570], alors veuf depuis 1684 d’Anne-Marie Le Fèvre de Caumartin. Elle était également cousine germaine du maréchal de France, René III de Froulay, peint par Rigaud en 1700.

La marquise de Créquy, dans le troisième chapitre de ses Souvenirs, a laissé quelques mots sur la baronne : « Gabrielle-Anne de Froulay, Baronne de Breteuil et de Preuilly, était renommée pour sa beauté. Sa figure était de celles qui vous frappent, qu’on n’a vues qu’une fois, et qu’on prevoit ne retrouver jamais. Son teint était une véritable merveille d’éclat naturel et de fraîcheur. Elle avait les cheveux absolument de couleur cendrée, les sourcils noirs, les yeux gris d’un aigle, l’air doux, spirituel et singulièrement imposant. Elle était naturellement sérieuse, et je ne crois pas qu’on l’ait jamais vue sourire, autrement que par condescendance, ou par un mouvement de tendresse en regardant ses enfans […] ».

 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan