*P.1130

Âge du modèle : 48 ans

Huile sur toile
H. 110 ; L. 95 cm.
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1711 pour 150 livres (ms. 624, f° 32 : « M[onsieu]r le comte de Beauveau. [rajout :] Hab[illement]. original ») ; vente Paris, Kerenveyer, Hôtel Drouot, 22 mai 1905, lot. 14 (comme portrait du « prince » de Bauveau attribué à Rigaud).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 157 [Marc de Beauvau Craon] ; Perreau, 2013, cat. *P.1130 [Pierre Madeleine Beauvau du Rivau] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.1136, p. 379 (officier supérieur inconnu) & *P.1205, p. 399 [2003/2, cat. I, n°953 : Marc de Beauvau Craon puis, en 2016, reprise de notre proposition].

Descriptif :

Contrairement à l'idée de Roman qui voyait comme modèle du présent portrait Marc de beauvau Craon (1679-1754), nous avons proposé en 2013 un client plus probable en la personne de Pierre-Madeleine de Beauvau, comte de Beauvau (1663-1734). Frère de l'archevêque de Narbonne, qui passera chez Rigaud en 1715 pour sa propre effigie, Pierre-Madeleine fut nommé maréchal de camp en 1709. Nous avions pris pour vraisemblable qu'il avait été représenté en buste, vêtu d'une armure. Le modèle sera fait chevalier du Saint Esprit en 1724, distinction qu'il fit peut-être rajouter à son portrait comme on le voit dans le tableau vendu en 1905.

Compte tenu de la mentione d'habillement « original », le portrait de Bauveau constituerait donc le premier exemple de ce type de posture, repris les années suivante comme dans l'effigie du comte du Luc, du marquis d'Avaray, de Monsieur d'Ortaffa ou du baron de Spaar pour ne citer qu'eux.