SPARRE VAN SUNDBY Érik Axelsson

Catégorie: Portraits
Année : 1717

 

PC.1257

Âge du modèle : 52 ans

Huile sur toile
H. 79 ; L. 64.
Collection particulière

Sign. v° : « fait par Hyacinthe Rigaud à Paris 1717 ».

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1717 pour 300 livres  (ms. 624, f° 38 v° : « M[onsieu]r le Baron D’Esparre [rajout :] de Spaar ambassadeur du Roy de Suède hab[illement] rép[été] ») ; coll. Lord Justice, baron B. Leijonhufvud, 1952) ; vente Stockholm, Bukowskis, 25 novembre 2009, lot 243).

Bibliographie : 

Roman, 1919, p. 184, 193, 194 ; Sturnegk, 1853, p. 148 [=par Desmarées] ; Leijonhufvud, 1911, p. 259 ; Göthe, 1925, p. 253 [=d’après Rigaud] ; cat. Gripsholm, 1951, I, p. 144 ; Grate, 1994, p. 299, cat. 271 ; Perreau, 2004, p. 60 ; Marcheteau de Quincay, 2006, p. 25 ; Perreau, 2013, cat. PC.1257, p. 253 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.1324,p. 447-448.

Œuvres en rapport :

  • 1. Huile sur toile d’après Rigaud (Desmarées ?). H. 115 ; L. 109. Stockholm. National Museum. Inv. Grh 1024. En provenance du fils du modèle, le comte Axel Wrede-Sparre (mort en 1772) puis par héritage à sa petite-fille, Ebba Maria Sparre, épouse de Lord Chamberlain Frederik Fabian Montgomery qui légua son tableau aux Gripsholm en 1826.
  • 2. Huile sur toile d’après Rigaud. H. 143 ; L. 105. Suède, château de Mariedal (descendant du frère du modèle). Version presque identique à celle du musée de Stockholm, avec variations dans le fond de bataille et sur le visage. Collection Virgin en Suède depuis (Voir Strömbom, 1939, p. 175, repr. 952).
  • 3. Huile sur toile, suiveur de Rigaud (L. von Breda). Uppsala, université.

Copies et travaux :

  • 1717 : « Une [copie] de M[onsieu]r le baron d’Esparre » pour 300 livres (ms. 624, f°38 v°).
  • 1722 : « Une copie de M[onsieu]r le baron Despart » pour 100 livres (ms. 624, f°41).
  • 1722 : La Penaye, reçoit 18 livres pour avoir « ébauché l’habillement de M[onsieu]r l’ambas[sadeu]r de Suède baron de Spart, trois jours », probablement un travail sur la copie de l'année (ms. 625, f°34).

Descriptif :

C’est juste avant de quitter définitivement la France, et après une seconde mission diplomatique qui avait débuté deux ans plus tôt, que le baron Érik Sparre van Sundby (1665-1726) sollicita une nouvelle fois Rigaud après ses deux précédentes effigies peintes en 1698 et en 1701. Les 300 livres payées en cette année 1717 ne valent que pour un buste dont l'ordonnance calque son modèle sur les portraits de Niccolo Durazzo (1712) ou de Charles-françois de Vintimille (1713) pour ne citer qu'eux. La posture proposée par les copies suédoises, sur le modèle du portrait de Charles XII, son maître, constituent des extrapolations évidentes, peut-être même sur les effigies précédentes étant donné le visage légèrement plus juvénile. Pontus Grate émet l’hypothèse qu'il s'agit là d'œuvres d’artistes suédois d’après le modèle de Rigaud. Sturnegk quant à lui, suggère que la toile de Mariendal est en réalité une œuvre de Georg Desmarées (1697-1776). Cependant, la technique de ce dernier, avant son départ de la Suède en 1724, ne correspond pas à la celle employée ici. 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan