PRIMI-VISCONTI Jean-Baptiste

Catégorie: Portraits
Année : 1690

 

*P.218

Âge du modèle : 42 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1690 pour 115 livres (ms. 624, f° 6 : « Mons[ieu]r de S[ain]t majolle [rajout :] S[ain]t Masolle »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 24 ; Perreau, 2013, cat. *P.218, p. 88 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.223, p. 78 (2003/2, cat. I, n°190).

Descriptif :

Giovan Battista Feliciano Primi Fassola (1648-1713), conte di San Maiolo alias Jean-Baptiste Primi-Visconti Fassola de Rasa, sieur de Saint-Mayol, fut un graphologue, religieux défroqué. Intriguant célèbre, Saint-Simon le juge « subalterne, théatin renié, connu autrefois à Paris, dans les tripots, sous le nom de Primi, et qui avait depuis pris le nom de Saint-Mayol, homme à tout faire, avec de l’esprit et de l’argent, dont il fut répandu quantité dans la maison » (Mémoires, 1704, IV, 17). Il épousa, le 17 mai 1687, Marguerite Léonard (1658 - février 1713), fille de l’imprimeur de Frédéric Léonard [*P.151] et sœur de Pierre-Frédéric peint en cette même année 1690 [*P.213].

Primi-Visconti mourut à Paris le 13 décembre 1713, dans son logement parisien de la rue des Noyers, au faubourg Saint-Germain. Son acte de sépulture, daté du 6 décembre 1713 dans les registres d'état civil dela commune d'Évry-Petit-Bourg, dit :

« L'An 1713, le cinquième décembre, le coprs de messire Jean Baptiste Primi Félicien de Rassa Scapola, comte de St-Mayole, décédé le jour d'hier à Paris, dans sa maison rue des Noyers paroisse Saint benoît et transporté ce jourd'huy dans cette église y a esté inhumé conformément à ses dispositions testamentaires en présence de messire Pierre Lemercier, docteur en Sorbonne, curé de Corbeil et doien de Montlhéry et de Me Jean Texier, prestre chapelin d'Evry, qui ont signé avec nous curé dudit Evry [...] ».

Gentilhomme piémontais, arrivé à Paris en janvier 1673, il n’y resta que dix ans. En 1681, il regagne son pays natal mais revient par la suite, ce qui laisse le temps à Rigaud de peintre son portrait. Ses Mémoires sur la Cour de Louis XIV, rédigés entre 1673 et 1681, sont le reflet de la cour de Saint-Germain.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan