VIENNOT Hubert

Catégorie: Portraits
Année : 1680

 

*P.94

Âge du modèle : 31 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Peint v. 1680.

Bibliographie :

Rambaud, 1971, p. 398 ; Perreau, 2013, p. 64, cat. P.94, p. 73 [v.1685] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P. 2, p. 19 [v. 1679-1680].

Descriptif :

Graveur lyonnais, Hubert Viennot (v. 1654-1704), fut l’un des amis proches de Rigaud à son arrivée dans la capitale des Gaules1. Selon Rondot, il fut nommé graveur de la monnaie du roi en 1680, et on lui attribue une médaille avec le portrait de son souverain en métal de cloche pur. Viennot était probablement l'ami de Clair I Jacquemin car on retrouve l'un de ses fils présent lors de son inhumation le 24 février 1704 aux côtés du graveur Germain Audran, lequel sera également présent à l'enterrement de Charles Viennot (Lyon, 3 juillet 1674 - Lyon, église Sainte Croix, 26 juillet 1706), l'un de ses dix enfants qu'Hubert eut avec Marguerite Marin.

Charles Viennot devint un aide précieux du Catalan dans son atelier parisien. C’est là, le 24 Juin 1705, qu’il dicte son testament, déclarant demeurer « dans la maison du sieur Rigaud, à l’entrée de la rue Neuve des petits Champs, paroisse Saint Eustache, trouvé au lit malade de corps en une chambre au quatrieme estage ayant vue sur la rue des petits Champs, dépendante de ladite maison où il demeure […] ». Il lègue le portrait de son père fait par Rigaud à son frère Claude (1679-ap. 1720), graveur de la monnaie à Lyon : « les deux portraits de deffunt le sieur leur père dont l’un peint par ledit sieur Rigault et l’autre par ledit sieur testateur, et son portrait de luy mesme fait par ledit sieur Leprieur » (Paris, archives Nationales, minutier central des notaires parisiens, étude VII/175, 24 juin 1705).

Rambaud attribuait fautivement le portrait par Rigaud au peintre Adrien Leprieur.


1. Sur Viennot, voir notamment Natalis Rondot, 1888, p. 172. Notons que l'auteur, qui est cité en biographie justificative du portrait de Rigaud par James-Sarazin, ne donne que des éléments biographiques sur le graveur et ne parle pas de la toile.

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan