COTTE Jules Robert de

Catégorie: Portraits
Année : 1723

 

PC.1317

Âge du modèle : 40 ans

Huile sur toile
H. 143 ; L. 107.
Région parisienne, collection privée [original ?].

Historique : 

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1723 pour 1000 livres (ms. 624, f° 41 v°  : « M[onsieu]r Coste le fils controleur des batimens ») ; vente Paris, hôtel Drouot, 28 novembre 1910, lot 90 ; coll. priv. Bain-de-Bretagne ; Yvelines, collection privée.

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 195 [localisation inconnue] ; Perreau, 2013, cat. P.1327, p. 268 [Yvelines, collection privée] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.1397, p. 476 [localisation inconnue].

Descriptif :

Jules-Robert de Cotte (1683-1767), seigneur de Châteaugontier, architecte du roi, intendant des bâtiments, jardins, arts et manufactures, directeur de la monnaie, Conseiller Amateur à l’Académie royale en 1710, fils de l’architecte Robert de Cotte qui fut peint par Rigaud en 1713. Son épouse, Suzanne de Launay, a été portraiturée en 1720. De Cotte fils possédait dans ses collections personnelles, la fameuse Assemblée dans un parc peinte vers 1716 par Watteau (Paris, musée du Louvre, MI.1124). De Cotte acheta en 1730 le château de Réveillon (Marne).

La description du catalogue de la vente de 1910 montre un modèle inspiré du portrait du marquis de Danjeau : « Vu debout, jusqu’aux genoux, presque de face, la tête haute, légèrement tournée vers la droite et encadrée de la haute perruque poudrée, retombant en boucles sur les épaules. Il est vêtu d’un habit rouge brique, orné de broderies d’or, un manteau vert prune à revers de brocart d’or passe sur l’épaule gauche, retenu par la main posée sur la hanche ; la droite est posée sur une console en bois sculpté et doré. Au second plan à gauche, une balustrade de pierre d’où s’élèvent à gauche une colonne et à droite un vase. Fond de paysage ». 

Le portrait, que l'on connaît actuellement, a subi de fort grands dommages. Si les carnations du visage constituent encore l'essentiel de l'intérêt de la peinture, le fond, fortement repeint et « lavé », ne conserve que peu de choses de son ancien lustre.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan