ASTORG D'AUBARÈDE Charles d'

Catégorie: Portraits
Année : 1710

 

*PC.1099

Âge du modèle : 28 ans

Huile sur toile
H. 96 ; L. 65 cm [buste agrandi]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1710 pour 300 livres (ms. 624, f° 31 : « M[onsieu]r Dobarede [rajout :] d’Aubarede demie figure avec une main, toile de 30 s[ols]. Attitude répétée »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 153, 161 [Jacques d'Astorg (?-1726)] ; Perreau, 2013, cat. *PC.1099, p. 222 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1190, p. 395 [reprise de la proposition de Roman ; 2003/2, cat. I, n°946].

Copies et travaux :

  • 1711 : Bailleul reçoit 24 livres pour avoir « habillé M[onsieur] le comte Daubarede avec une main, toile de 30s » (ms. 625, f° 28).

Descriptif :

Roman proposait pour ce numéro « Jacques d’Astorg (né en 1678 [sic]), seigneur d’Aubarède et de La Chaladet, fils de Jean d’Astorg et de Gabrielle d’Anglard (mariés depuis 1669), écuyer demeurant à Versailles en 1703, colonel, gouverneur de l’île de Ré. »

Compte tenu de l'intitulé du travail de Bailleul, nous opterions plus volontiers pour un modèle dont le titre « d'Aubarède » se substituait à une simple seigneurie. Charles d’Astorg, comte d’Aubarède (1682-1753), capitaine de cavalerie depuis 1703 semble donc plus idéal.

L'attitude indiquée avec précision par les livres de comptes englobe ce portrait dans un ensemble de postures réemployées par Rigaud à la demande de ses clients entre 1709 et 1715. Positionné en buste, tourné de côté, le modèle tenait replié d'une main le revers de son manteau à l'instar de Pierre de Monthiers, Jean-Baptiste de Magnianis, Jean-Baptiste Drouart de Bousset, le comte André de La Rivière, ou Louis de Waubert pour ne citer qu'eux. La toile de 30 sols utilisée ici renvoie aux dimensions des portraits tout juste cités et nous permettra sans doute un jour de reconnaître l'œuvre lorsqu'elle réapparaîtra.

Notons que le comte d'Aubarède avait peut-être choisi de faire figurer un haut d'armure sous son manteau, afin de marquer la fonction militaire.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan