CHAMBELLAIN Charles de

Catégorie: Portraits
Année : 1686

 

*P.109

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1686 pour 112 livres et 5 sols [prix pour deux bustes] (ms. 624, f° 3 v° : « Mons[ieu]r et mad[adm]e de Chambelain [rajout : de Chamblain] »).

Bbibliographie :

Roman, 1919, p. 11 [f] ; James-Sarazin, 2009/2, p. 34 ; Perreau, 2013, cat. *P.109, p. 74.

Roman contrefaisait ici l’orthographe Chamblain en Chambélant (ce que nous ne trouvions pas convainquant) pour voir un portrait de Charles Chambélant [sic], conseiller du roi, commis principal de l’extraordinaire des guerres en Roussillon, puis receveur général des finances à Poitiers.

En réalité il s’agit probablement de Charles Chambellain, écuyer, conseiller et secrétaire du roy, ancien trésorier provincial de l’extraordinaire des guerres en Roussillon puis receveur général des finances de Poitiers, demeurant à Paris, rue Sainte-Anne, sur la paroisse Saint-Roch[1]. Chambellain mourut le 22 février 1710, laissant une veuve et trois enfants mineurs[2]. Avec son épouse, Anne-Marie Mabille, dont il était séparé quant aux biens, Chambellain eut cinq enfants : Marie-Anne-Jeanne (épouse de Nicolas Guigou, écuyer, seigneur de Varatre, conseiller du roi en son Grand Conseil que nous retrouverons en 1705 chez Rigaud) et quatre mineurs à son décès : Joseph Augustin, Anne-Bernard, Nicolas Camille et Charlotte[3].

 


[1] Il apparaît dans plusieurs actes d’archives dont la Réception des cautions d’Adrien Vanier au greffe du Conseil d’État, le 15 décembre 1696. Voir A. F. J. Borel d’Hauterive, Armorial général de France, tome 1.

[2] Actes de notoriété donnés au Châtelet de Paris, sur la Jurisprudence & les usages qui s'y observent ; avec des notes, par Mr. J. B. Denisart, Procureur au Châtelet de Paris, Paris, Savoye, 1759, p. 389 et suiv. Voir l'inventaire après décès de Chambellain, Paris, arch. nat. MC, ET, XXXI, 41 du 26 mars 1710.

[3] « Sentence d’homologation d'avis de parents, rendue par défunt Mr le Camus, lors Lieutenant Civil, le 25 Février 1710, étant au Registre de Me Táuxier l’aîné, Greffier de la Chambre Civile » ; « Inventaire desdits effets délaissés par ledit défunt sieur Chambellain, par Me Fortier et son Confrère, Notaires à Paris, daté au commencement, du 6 Mars 1710 ; depuis lequel inventaire, ledit sieur Guigon et ladite Dame Marie-Anne-Jeanne Chambellain, son épouse, ont renoncé, à la succession dudit sieur Chambellain, père d’elle, suivant l’Acte de ladite renonciation, reçu par ledit Fortier et son Confrère, Notaires, le 16 Mai audit an 1710, insinué au Greffe des Insinuations du Châtelet, le 22 du même mois, au moyen de laquelle renonciation, les biens de la succession dudit défunt sieur Chambellain, appartiennent aux quatre enfans mineurs ».

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan