GAMBOA D'URTUBIE DE LABORDE Josèphe de

Catégorie: Portraits
Année : 1699

 

*PC.618

Âge du modèle : 44 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1699 pour 140 livres (ms. 624, f° 16 : « Mad[ame] Delaborde, de Pau »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 72 [Madeleine Alleman] et 76 ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°552 [aucune proposition alternative à Roman] ; Ribeton, 2010, p. 140 [Catherine Josephe de Gamboa] ; Perreau, 2013, cat. *PC.618, p. 147 [idem] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.645, p. 220 [rejet de la proposition de Ribeton ; « Il s'agit sans doute d'une parente de Jean-François de laborde peint en 1742 »].

Copies et travaux :

  • 1699 : Leprieur reçoit 8 livres pour avoir fait « L’habit de M[adam]e De Bordes » (ms. 625, f° 6 v°).

Descriptif :

Grâce aux travaux d’Olivier Ribeton sur le peintre Robert Gabriel Gence (mort en 1728) et ses modèles bayonnais, nous pouvons aujourd’hui rejeter l’hypothèse émise par Roman d’un portrait de Madeleine Alleman, femme du marquis Jean-Pierre (sic) de La Borde (1724-1794), seigneur de Méréville (en 1784), fermier général de 1759 à 1768.

La précision « de Pau » donnée par les livres de comptes n'impliquant pas nécéssairement que le personnage y vivait, nous suivrons Ribeton qui proposait Josèphe de Gamboa d’Urtubie de Laborde (v.1655 – ap. 1723), dame d’honneur de Marie-Anne de Neubourg (1667-1740), reine douairière d'Espagne et seconde épouse du défunt Charles II d’Espagne, en exil forcé à Bayonne de 1706 à 1738. Josèphe de Gamboa d'Urtubie était l’épouse, depuis 1676, de Jean I de Laborde (1625-1700), contrôleur des mortes-payes en Guyenne. L’un des fils de Josèphe et de Jean I, Jean II de Laborde (né v. 1676), écuyer, sieur de Noguez, lieutenant de l’Amirauté épousera d’ailleurs Marie Dulivier (née vers 1684), dont le frère, Pierre, gouverneur de Pondichéry sollicitera Rigaud en 1711. Un cousin de Jean II, le fermier général Jean-François de Laborde, commandera également son portrait en 1742.  

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan