LAGARDE DE CHAMBONAS Charles Antoine de

Catégorie: Portraits
Année : 1704

 

*P.844

Âge du modèle : 68 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi-corps]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1704 pour 500 livres (ms. 624, f° 22 v° : « M[onsieu]r Leveque de Viviers ») ; mention rajoutée une seconde fois en 1705 par Hulst pour le même prix [doublon] (ms. 624, f° 24 : « M[onsieur] l’évesque de Viviers, hab[illement] répété »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 108, 126 ; Perreau, 2013, cat. *P.844, p. 185 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.891, p. 302 (2003/2, cat. I, n°732 et 778).

Copies et travaux : 

  • 1706 : Leprieur touche 58 livres pour avoir « habillé l’évêque de Viviers en grand » (ms. 625, f° 20 v°).

Descriptif :

Charles-Antoine de Lagarde de Chambonas (1636-1713), second fils d’Antoine, Seigneur de Chambonas, commandant dans la Province du Languedoc et de Charlotte De La Baume De Suze, fut nommé évêque de Viviers en 1690. Chanoine-Comte de Brioude au Diocèse du Puy puis Vicaire Général de Viviers en Virarais il avait été promu évêque de Lodève en 1671. Transféré au siège de Viviers le 14 octobre 1690, il y remplaça Louis-Antoine de la Baume de Suze (v.1602-1690), son oncle. Notre modèle mourut dans son diocèse le 21 février 1713 comme nous l’atteste Saint-Simon :

« Une autre mort dont je ne parlerais pas sans la singularité de l'homme, est celle de l'évêque de Viviers. Il était frère de Chambonas, qui était à M. du Maine. C'est sans doute cette protection qui le fit souffrir dix ans de suite à Paris dans un logis garni auprès de ma maison. Il écrivait toute la nuit jusqu'à épuiser plusieurs secrétaires, et se levait à une heure ou deux après midi. Il mandait tous les ordinaires des nouvelles des fanatiques de Languedoc et d'autres nouvelles de la province, de Paris, où il était, à Bâville, intendant ou plutôt roi du Languedoc, qui était à Montpellier, qui ne put jamais détruire ce commerce que Viviers grossissait de force mémoires et instructions. Avec cinquante mille livres de rente de son évêché et d'une abbaye, il laissa six cent mille livres. »

La mention en 1705 d’un second portrait, pour le même prix est un rajout de Hulst et très probablement un double emploi, distingué cependant par James-Sarazin en 2003. Le prélat devait sans doute être représenté assis dans un large fauteuil.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan