COURTENAY Charles Roger de

Catégorie: Portraits
Année : 1704

 

*P.855

Âge du modèle : 33 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1704 pour 150 livres (ms. 624, f° 23 : « M[onsieu]r le prince de Courtenay »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 109 ; Perreau, 2013, cat. *P.855, p. 186 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.901, p. 304, Louis Charles de Courtenay (2003/2, cat. I, n°742).

Descriptif :

Comme le supposait Joseph Roman, il s'agit très probablement ici du portrait de Charles-Roger, prince de Courtenay (1671-1730), capitaine des dragons, fils de Louis-Charles de Courtenay (1640-1723) et de sa première femme, Marie Lamet de Bussi (morte en 1675). En effet, bien que le titre de prince appartienne encore à son père à cette époque, Charles-Roger épousa justement le 17 novembre 1704, Marie-Claire-Geneviève de Bretagne-Avaugour (1676-1740), dame de Beaurepaire, fille de Claude, marquis d’Avaugour (1629-1699) et d’Anne-Judith Le Lièvre (morte en 1690), ce qui constitue une raison habituelle des modèles de commémorer l'évènement par un portrait. L'emploi du titre de prince pour le fils Courtenay n'est donc pas étonnant. Comme le précise en effet James-Sarazin pour un autre numéro du catalogue, « le rédacteur des livres de comptes commet parfois des anachronismes dans un sens comme dans l'autre et il lui arrive de désigner un modèle par une titulature ou une fonction qu'il n'occupait pas encore au moment de la commande de son portrait ». Compte tenu des 150 livres exigées par l'artiste, le portrait devait être un buste.

Courtenay père, en compagnie de sa seconde épouse, avait d'ailleurs lui aussi sollicité l'artiste dès 1689 [P.167 et *P.168].

Selon Saint-Simon, le cadet des Courtenay servit peu et se révéla « un très pauvre homme, et fort obscur. Il épousa une sœur de M. de Vertus-Avaugour des bâtards de Bretagne, revenue de Portugal veuve de Gonzalès-Joseph Carvalho Patalin, surintendant des bâtiments du roi de Portugal. C'était une femme de mérite qui n’eut point d’enfants de ses deux maris. »

Voir également le portrait de son beau-frère, le comte de Vertus, peint en 1712 [*PC.1159].

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan