PERRY Jean-Baptiste de

Catégorie: Portraits
Année : 1706

 

*PC.926

Âge du modèle : 59 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisations actuelle inconnue.

Bibliographie :

Paiement inscrit aux livre de comptes pour 150 livres (ms. 624, f° 25 : « M[onsieu]r Perry, lieutenant général. [rajout : ] Hab[illement]. original rép. »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 122, 128 ; Perreau, 2013, cat. *PC.926, p. 200 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.964, p. 327 (2003/2, cat. I, n°795).

Copies et travaux : 

  • 1706 : Delaunay reçoit 7 livres pour avoir fait« celuy [l’habit] de M[onsieu]r Depery » (ms. 625, f° 20).

Descriptif :

Jean-Baptiste, marquis de Perry (1647-1721), seigneur châtelain de La Norville (1702), de Mondonville, des Granges, du Clos, des Boucheries les Châtres et autres lieux, colonel brigadier d’infanterie (1702), fut nommé lieutenant général des armées du roi en 1706, prétexte probable à la confection de son portrait. Vraisemblablement représenté en buste et en armure, Rigaud choisit peut-être d'y adjoindre un drapé comme le montre le travail de Monmorency qui est rétribué une livre la même année pour avoir « changé une drapperie d’après M[monsieu]r Perry ». L’attitude utilisée par Rigaud pour ce portrait est probablement proche de celles utilisées pour le portrait du chevalier de Labadie ou du prince de Birkenfeld. Elle servit également de modèle à Leprieur pour confectionner l’habillement d’un chevalier inconnu (12 livres en 1707). Enfin, en 1711, un « habillement d’après M[onsieu]r Perry » par le même vaut 12 livres[1]. Le modèle y fit probablement rajouter sa croix de chevalier de Saint-Louis obtenue par la suite.

Né en Corse, le marquis de Perry débuta comme capitaine d’un régiment d’infanterie indigène (1674) puis entra au service de la France (1678). Colonel d’un régiment d’infanterie étrangère qu’il leva (1690), il fit notamment le siège de Mons (1691), de Namur et la bataille de Steenkerque.


 1. James Sarazin (2016, II, cat. *P.1038, p. 345) fait correspondre ce travail à un client individuel à l'identité inconnue, passé dans l'atelier de Rigaud en 1708.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan