LOWENDHAL Ulrick Frederick Waldemar

Catégorie: Portraits
Année : 1713

 

*PC.1197

Âge du modèle : 13 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1713 pour 200 livres (ms.624, f°35 : « M[onsieu]r le baron de levandal [rajout :] fils du grand ma[réch]al du Roy de pologne »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 167, 169 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1197, p. 240 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1252, p. 413 [1712].

Copies et travaux :

  • 1712 : Vialy reçoit 20 livres pour avoir fait « deux habillements en buste de m[onsieu]r le Comte de Levandal et de m[onsieu]r le comte d’auquinquy [Ogenski] » (ms.625, f°29).

Descriptif :

Né avec le siècle à Hambourg, Ulrik-Frederik Waldemar (1700-1755), comte de Lowendhal, descendait du roi du Danemark Frédéric III, par son père, Woldemar, grand maréchal de Pologne. Capitaine des Grenadiers (1717), il retourna en Pologne en 1721 où Auguste III lui donna le commandement de ses chevaliers-gardes ainsi qu’un régiment d’infanterie. Après avoir combattu au service de diverses armées, il fut appelé en France en 1743 par le maréchal de Saxe mais comme lieutenant-général. Il s’illustra lors de la bataille de Fontenoy (1745), puis à Berg-op-Zoom (1747), il fut fait chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis en 1715 (D’Hozier, 1817, II, p. 160), de l’ordre du Saint-Esprit (1746) et nommé maréchal de France le 17 septembre 1747. Le maréchal posséda le château de La Ferté-Saint-Aubin jusqu’en 1752.

Si l'on ne connaît pas l'apparence du portrait du jeune comte par Rigaud, il est vraisemblable de penser qu'il devait être en buste, en armure. L'iconographie du modèle est, par ailleurs bien connue. Un buste sculpté en terre cuite par Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778) est encore conservé au musée Cognac-Jay à Paris tandis que le graveur allemand Johann Christopher Sysang (1703-1757), en outre auteur d’une estampe figurant Bossuet, évêque de Meaux d’après Rigaud, fixa les traits de notre modèle sur une belle planche d’après un portrait anonyme : « Wolde=mar / des H. Röm. Reichs / Graf von Löwendal, / Marschall Franckreich » (San Francisco, Achenbach Foundation for Graphic Arts, 1963.30.27339).

Quant au père du jeune comte, c’est à un suiveur de Largillierre qu’il commanda son portrait en pied, comme en témoigne la main posée sur la hanche et que l'on retrouve dans l'étude de mains du Louvre. Le portrait de sa seconde épouse, Benedicta Margaretha von Rantzau (1683-1776), pensé en pendant, emprunte quant à lui son vocabulaire à la peinture d'Antoine Pesne avec une amusante allusion à Rigaud avec le petit page maure sur la droite1.

Voir le portrait présumé de son frère, Ulrik-Frederik (1694-ap.1745), peint en 1705.


1. Anciennement au château de Dahlen ; H. 242 ; 141,5 cm, vente Christie’s 20-21 novembre 2001, lot 768).

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan